ps: je refais une photo actuelle mieux tout à l'heure. Parce que la bof.

Fini, une nouvelle fois, c'est fini. Elle était sympathique. Son ironie communiquante déteignait sur moi chaque fois que je la revoyais. En réalisant qu'elle était toujours là, avec moi, ma sollitude n'en était plus vraiment une.

Je l'avais déjà perdue une fois. Et puis, finalement, elle s'était décidée à revenir. Un matin, comme ça, sans explication. Comme si elle avait fini par tourner la page, comme si le temps avait fâné, rendu obsolète les dommages que je lui avait causé.

Ces derniers temps elle était plus proche de moi que jamais. Elle me cachait les yeux, comme lors d'un petit jeu enfantin... "qui c'est ?". Et bien sûr je savais que c'était elle. Elle n'aurait pas pu se faire passer pour une autre. Elle était reconnaissable entre toutes.

Pour tant de gens, elle était désormais celle qui m'était propre. Pour tant de gens, après les premiers temps d'appréhension, nous voir ensemble était devenu normal. Pour tant de gens, je n'étais déjà plus rien sans elle, et elle n'était déjà plus rien sans moi.

Je savais que même si le monde entier me quittait, elle, elle seulement, mais elle entière, serait toujours là. Oui, elle m'avait quitté une fois, mais c'était seulement un jeu, un défi, un acte impulsif, car au fond, elle n'était plus dissociable de moi-même.

Je m'éveillais, elle était là. Je m'endormais, elle était là. Et toujours elle serait là.

Du moins, c'est ce que je pensais.

Mais fini, une nouvelle fois, c'est fini. Partie, sans prévenir, une nouvelle fois, elle est partie.

D'un autre côté, une crinière ça gêne la vue.