C'est au nom de la défense du consommateur que je sors ici ma plume. Toi qui te fais sans cesse avoir. Toi de qui l'on profite sans cesse. Toi dont la seule victoire au Monopoly s'est déroulée le 3 juillet 1983, lorsque, profitant de la fièvre de ton frère, 5 ans et toutes ses dents, tu profites d'un moment de vertiges pour placer les dés de manière à ce que la prochaine case soit la rue de la paix. Bref, toi que ce billet peut aider.

Tu n'as pas encore choisi ton assurance-vie, ou tu l'as choisi sans en lire attentivement les conditions générales. Tu as eu tort.

Car l'aurais-tu fait, peut-être, ô peut-être cette fois-ci ne te serais-tu pas encore fait avoir comme un bleu de bresse.

Ayant reçu hier dans ma boîte au lettres réelle une aguichante publicité pour une assurance-vie, après m'être demandé un "ais-je réellement besoin d'une assurance-vie à 18 ans et, sinon, comment ma banque cible-t-elle ses prospectus ?", j'ai pour ma part éprouvé un certain choc en lisant les conditions mentionnées au dos du sus-dit document...

Vous avez bien lu. Ce qui ne devait être qu'une simple vérification routinière révéla en fait un scandale d'une suffisante ampleur pour faire trembler ma banque, qui entre nous soit dit n'avait pas besoin de cela ces derniers temps. Je suis assuré contre (presque pas) tous les accidents sauf...

Choquant, n'est-ce pas ?

Cher consommateur, te voila prévenu. Et n'oublie pas que les lotissements rouges et oranges sont les plus avantageux.

La minute publicité :

voir la photo en entier et en haute résolution...

(Non, je n'ai pas été payé...)