Il y avait autrefois un petit village dans les hautes montagnes bretonnes, et dont ne se souviennent aujourd'hui plus que quelques rares nobles et sages ancêtres. Chose rare pour un village breton, où par habitude les nuages ne sont présent que pour estomper l'éclat du Soleil qui lui, luit toujours : il y pleuvait. Tous les jours, et ce par régulières intermittences.

Ainsi, les habitants de ce village, qui ne voyaient pas se lever et coucher le soleil, mais bien aller et venir les nuages gris, avaient pris l'habitude de compter le temps non en heures solaires ni en années, mais en pluies.

Ainsi, il était banalité de prononcer des phrases à l'exemple de "untel fermier s'est blessé il y a cinq pluies" ; "unetelle vache ne donne plus de lait depuis bien des pluies" ; "je descendrai chercher le pain à la prochaine pluie, arrête de m'énerver maman" ; "ils se marièrent voilà 223 pluies et vécurent de longues et heureuses pluies ensemble". On y fixait aux lampes des abats-pluies (un peu facile comme blagounette, mais ça passe). On y naissait au cours d'une pluie et mourait au cours d'une autre.

Or un jour arriva. Etaient-ce les américains avec leurs usines à gaz carbonique ? Etait-ce un effet à retardement du nuage de Tchernobyl, qui pourtant s'était arrêté devant la porte du village et ne l'avait traversé ? Etait-ce dû aux fermiers du village eux-mêmes, qui avaient adopté un nouveau pesticide - avec une tête de mort dessinée dessus - voilà quelques pluies ? Personne ne le sut.

Toujours est-il que les pluies s'arrêtèrent et que le soleil vint.

Le temps n'avait plus cours au bourg. Jour était de retour. (les petits-four et topinambours avec amour firent un détour autour du pourtour de la basse-cour alentour - ça c'était pour l'humour.)

Enfin arriva alors, à la stupeur de tous les habitants, le premier enfant qui n'était pas né au cours de la dernière des pluies. Il n'était né ni de la dernière ni de l'avant-dernière, d'ailleurs. Il était né de jour. Du dernier jour pour être exact.

La suite, vous la devinez : les habitants furent tant hébétés qu'ils se dispersèrent par toute la contrée clamer qu'un enfant de leur village n'était pas né de la dernière pluie (Cette dispersion entraina d'ailleurs la fin de leur village).

Mais si le village n'est plus, l'expression court toujours, et porte avec honneur à la mémoire collective le souvenir du premier enfant de ce village breton a n'être né d'aucune pluie.

Merci le glob pour ces enrichissements culturels quotidiens... Vais peut-être me coucher, moi.

Il est maintenant 22:51 du vingt-huitième du mois de mars de l'an de grâce 2007. Je viens juste de refermer Le Vol du Héron, quatrième tome fraichement paru de la série du Clan des Otori de Lian Hearn.

Je n'ai point l'habitude de faire quelconque prosélytisme sur le glob ; contrairement à un blog correspondant à une certaine normalité en ce domaine, il semblerait qu'il ne puisse pas toujours s'accommoder de tels brèves à but clairement promotionnels.

Cependant, j'avais bien fait un billet sur Jajah, et j'estime que ce livre est tout autant méritant. De plus, à la guerre comme à la guerre, il faut que j'augmente la fréquence des billets afin que le faible auditoire que vous représentez ne soient point réduits à un chiffre tendant vers la nullité totale.

Enfin bon, bien, toujours est-il que, bref et sans passer par quatre chemins, ce livre est plus ou moins génial. Bien sûr, il faut d'abord avoir lu le troisième, avant lequel la lecture du second est conseillable, lecture qui ne saurait se dérouler sans la connaissance de l'amorce du premier. La trilogie était géniale.

Le quatrième... Je dirais presque: youpla. Boum. Incroyable. Invraisemblable. Tip-top. Et autres considérations d'un haut degré critique.

Je voudrais pas te révéler les cinquante dernières pages qui constituent la fin, ni qu'elles sont totalement bouleversantes et imprévues. Mais il me semble que 1617 pages de lecture, à supposer que tu n'en aies lu aucun, en seront bien récompensées. Je ne pense pas qu'un individu normalement constitué puisse se montrer à peu près aussi insensible à la série qu'une loutre cendrée (Aonyx cinereus) à l'appel en gare SNCF annonçant le report de l'arrivée d'un TGV pour cause de retard imputable aux conditions climatiques.

Donc, voilà, si tu n'as pas encore lu la série du Clan des Otori, je t'accorde ma bénédiction dans ta démarche immédiate de procuration les tomes qui la composent et lecture attentive et passionnée.

M ; in Les billets prosélytistes du glob, n°2.

Ps: Au final, qu'est-ce que le Clan des Otori ? Bon, d'accord, point vraiment de résumé dans ce billet. Eh, bien, je dirais, mots clés : japon féodal guerriers honneur amour cruauté respect aventure suspense fatalité.

Et voilà, tous les ans, c'est pareil. A chaque fois. Tu penses que tu vas y réchapper, tu penses que t'es enfin tranquille. Et finalement, non. Bam. Comme ça. Ca ne manque pas. Chaque "été" (enfin, printemps, et quand je vois qu'il a reneigé hier, ça me laisse froid).

T'aimerais bien garder cette heure qu'on t'a donné en hiver. T'aimerais bien reculer ton horloge de une heure et ensuite oublier. T'aimerais bien pouvoir écrire "02:00" sur ton billet, et ensuite continuer comme si de rien était.

Et nan, plouf, il faut toujours qu'On te la reprenne. Cette heure que tu crois avoir gagné, tu la reperds. Jamais plus tard que six petits mois après.

Et bien sûr, c'est pas une heure de cours qui saute. Oooh non, ce serait bien trop facile. C'est jamais, bien sûr, une heure de problèmes, une heure de dispute, une heure de rangement de ta chambre bordélique, une heure de publicité harassante.

Naïf que tu es, c'est une heure de sommeil qu'On attaque ! Fourbe lâche ! Une pauvre petite heure de sommeil sans défense ! A trois petites heures du matin ! Une heure à laquelle même le plus motivé d'entre nous ne peut faire quelque chose qui ait plus d'intérêt que d'étudier l'hermaphrodisme des castors lapons ! Une heure à laquelle même Chasse et pêche n'arrive pas à susciter une once d'attention du téléspectateur le plus déterminé ! Une heure à laquelle à peine quelques rares globbeurs s'ennuient à poster quelques rares billets sur leurs globs !

Bref, une heure à laquelle on peut oser affirmer sans crainte que les gens dorment.

Ca me met hors de moi. Espérons que ça change. Dans pas plus de six mois, je reprends une heure pour moi. Et celui qui me la reprendra n'est pas encore né.

Amis globbeurs, bonne (courte) nuit.

Hier soir, chers globbeurs, je m'en suis allé voir Vincent Delerm avec une connaissance à moi à Annemasse (à laquelle pour un souci d'anonymat nous affublerons le doux sobriquet "Emy"), une deuxième fois d'ailleurs étant donné que je l'avais déjà vu en d'autres temps mais pour un concert à peu près complètement identique à Paris.

Alors y'a pas à dire, c'est quelqu'un de sympathico-ironique, mais cela ne fait que confirmer ce que je savais déjà.

Non, le top, c'est la conversation que j'aie eu avec lui après, et donc voici la retransmission plus ou moins approximative.

"M - En fait, j'suis violoniste. Figure-toi que Categorie Bukowski est un des seuls trucs que je sais jouer environ convenablement au piano, donc... ben, j'te remercie d'avoir écrit un des seuls trucs que je sais jouer au piano...
V - Ah, oui... Attend qu'est-ce qui y'aurait encore de facile... Heu, Naples... et puis Modiano aussi. Naples c'est tout le temps les mêmes accords, et puis ça revient, tu les cales... Normalement en transcrivant les accords tu devrais y'arriver... Donc oui, Naples et Modiano.
M - Ah, ok, merci... Bon ben, continue bien alors... Salut, bonne chance ! M s'en va, relativement content."

Quand je dis "retransmission plus ou moins approximative", c'est que c'est plus ou moins difficile à retranscrire. Mais bon, toujours est-il que, mine de rien, c'était plus ou moins cool. Enfin, en tout cas moins banal qu'une banalité quelconque et quotidienne. Enfin, entre un clafoutis, même préparé avec amour, et un dialogue, certes bref mais intense, avec Delerm, je sais pas si j'hésite beaucoup (à débattre).

PS, oui, il y a bien marqué pour Maxim(e). Malin d'avoir dit sans "Heu... sans e" après. Mais bon, ça donne une touche d'originalité non déplaisante.

PS 2, bonus. Bon, désolé, mais ceci étant une chanson certes chouette mais totalement inédite, je n'ai pas de meilleur enregistrement, bien que le souffle pourrait laisser à supposer que Vincent donne des concerts dans des hautes en venteuses falaises. C'est juste, comme qui dirait, pour permettre aux rares personnes qui ne seraient pas allé aux divers concerts de Vincent de chanter cette chanson toute neuve et nouvelle quand même.

Dans le square
Nous aurions
Pu nous voir
Oui mais bon

Sur la place
Nous aurions
Pris une glace
Oui mais non

REFRAIN: Dans la mesure où il pleut
Et dans celle où tu me plait
Il n'y avait rien à faire de mieux
Que ce que nous avons fait

Dans la mesure où ton corps
Me fait de l'effet
Dans la mesure où dehors...
Il pleuvait.

Cirque d'Hiver

Nous aurions
Vu quelques dromadaires
Oui mais bon

Olympia
Nous aurions
Vu quelques québécois
Oui mais non

REFRAIN

Chez ta sœur
Nous aurions
Parlé des trente-cinq heures
Oui mais bon

Chez Michou
Nous aurions... (silence voulu)
Oui mais non

REFRAIN

Voilà quelques temps que j'avais à poster cette vidéo que je pourrais résumer brièvement par "la version de orange téléphonique par le très impavide et quiet Matthew". Voilà quelques semaines que je n'ai pas posté de billet. Les deux phrases vont ensemble, de façon relativement logique.

A vrai dire, je ne peux pas faire comme si strictement rien ne s'était passé en trois semaines. Pendant quelques jours, je veux bien, mais là, ce serait vous prendre, chers globbeurs ingénus, pour du claffoutis inerte et inexpressif.

Il s'est même passé pas mal de choses, puisque j'ai eu le temps : (dans un ordre plus aléatoire que chronothématique)

• De skier (un peu)
• De voir David (au ski)
• D'être en vacances (une semaine)
• De perdre un portable (le mien)
• D'acheter un portable (le mien)
• De faire mumuse avec un portable (le mien)
• D'accrocher un nouveau stock de tickets de métro à mon mur
• De donner à manger à ce qui sert de chat à mon petit frère

Et j'en passe et des meilleures, comme tu peux sans doute te l'imaginer. (Si tu es vif et alerte, ce dont je ne doute pas, tu auras remarqué que j'utilise actuellement le tutoiement, ce qui est en contradiction avec le vouvoiement du début. Je vais donc faire comme si c'était volontaire et calculé. Vois-tu, c'est volontaire et calculé. Cela s'inscrit dans une démarche/politique de rapprochement vers le public visé (toi) ).

Enfin, bon, toujours est-il que, donc, bref, enfin, sans digressions aucunes, voilà quelques temps que j'avais à poster cette vidéo (tant de temps que j'ai même fini par concéder un sacrifice sur mes heures de sommeil, c'est pour dire). Une belle performance Matt, tant de dramaturgie, tant d'intensité, tant de dextère conviction m'émeut. Il reste encore ta version, Shika/Pierre, sois assuré qu'elle viendra demain soir (rendez-vous dans trois semaines).

PS: (AMC - Anticipation Massive des Commentaires.) Pour ceux qui se le demandaient, oui, mon téléphone est un fruit pulpeux sus-cité. Pour ceux qui voulaient me faire remarquer, oui, quand je téléphone avec, j'ai l'air...

EDIT : Vidéo mise à jour ! Satisfaits ? (oui, bon, d'accord, à la limite, ça tremble un chouia. Mais c'est une exclusivité roulée à la main sous les aisselles.)

Voilà une publicité tournée il y a deux semaines de cela. Ce n'est que la première d'une série, en collaboration avec Matthew et Pierre (Shika). Vous aurez bientôt (enfin, quand j'aurai eu le temps de les monter) le plaisir de contempler les diverses versions -avec notamment Matt lui-même en acteur principal-, ainsi qu'un making-off exclusif et officiel (on ne fait pas dans la dentelle).

Vous connaissiez déjà le Luc Jedi.

Vous connaissiez déjà le Luc des clichés.

Aujourd'hui, la vérité sur le Luc... et moi. Passez votre mulot sur l'image.

La très grande majorité de mes appels téléphoniques sont dirigés vers la France. C'est un fait et je crains que, en résidant suisse lambda que je suis, ça ne s'aperçoive fortement dans la facture téléphonique. Je suppose que les deux majeurs pseudo-arguments : La France est un autre pays ; la Suisse n'est pas dans l'espace européen, suffisent à justifier le fait qu'appeler la France revient ici à appeler les Etats-Unis, et encore, il est moins couteux d'appeler un portable étasunien qu'un portable français.

Skype ou Windows Live Messenger lui-même (puisque l'appellation d'origine "msn" tombe en désuétude), sont certes gratuits entre deux ordinateurs, ne sont certes pas très chers vers un fixe ou un portable dans le monde, nécessitent tout de même malgré tout une connexion internet relativement stable, et un micro relativement fonctionnel. De plus d'après mes expérimentations de SkypeOut (qui te permet justement d'appeler des fixes et des portables) depuis ce lointain pays barbare dans lequel je suis, le résultat est plutôt variable et aléatoire.

Moralité, je viens de dénicher sur internet Jajah, qui est tellement impressionnant que j'en suis à faire de la publicité sur le glob. Je suis tombé bien bas mais là n'est pas le problème.

Fonctionnement :

1. Indiquer son numéro de téléphone
2. Indiquer le numéro de téléphone que tu veux joindre
3. Cliquer sur le gros bouton vert "Call".

Jajah appelle les deux numéros. Tu entends ta douce sonnerie qui tinte à tes oreilles, ton correspondant entend le début de la cinquième symphonie de Beethoven qu'il a eu la bonne idée de mettre comme sonnerie de portable - rappelle-moi te demander de surveiller tes fréquentations s'il te plait. Tu décroches, une douce voix te prie de patienter, l'autre décroche, et tu n'as plus qu'à illuminer la conversation de ta douce et mielleuse voix d'une magnifique interjection marquant le passage entre les "bips" d'attente et la conversation passionnée qui suivra (sur l'influence de la migration des gnous noirs à partir du XVIIème siècle à aujourd'hui sur le réchauffement climatique) - "Allo".

Ô douce technologie ! Ô technologique douceur ! Mais passons à l'essentiel, le prix.

Bon pour un suisse comme moi c'est de toute façon point très cher dans tous les cas. Pour les français (par exemple) que vous êtes peut-être, à vous de voir dans l'onglet "tarifs" situé au bas de la page.

Mais le plus fun est ce cas-là : si les deux fixes sont inscrits sur www.jajah.com, la conversation est gratuite.

Dans certains pays (les Etats-Unis, l'Australie), la conversation est aussi gratuite vers un mobile dans ce cas-là. Par exemple, voilà la deuxième fois que la douce messagerie d'Alex qui comme chacun le sait est maintenant en Amérique retentit à mes oreilles, et j'ai bon espoir que dans un avenir proche j'entendrai aussi sa voix.

Bon et puis ce n'est pas tout : on peut faire des conférences gratuites entre personnes inscrites avec un nombre de personnes allant jusqu'à l'incompréhensible pour tenir une conversation ayant un minimum de forme (et toi tu es qui ? qu'est-ce que tu fais là ? moi ? non je parle à l'autre là.) Bref des éléments comiques, de quoi susciter dans l'hilarité générale quiproquos et malentendus divers et amusants.

Enfin bon, voilà où ce que je voulais en venir, soyons brefs, soyons clairs : inscris ton fixe en cliquant sur "s'inscrire maintenant" en haut de la page, fais-moi parvenir ton fixe, et je pourrai t'appeler pendant des milliers de minutes de façon gratuite. Ce qui est une bonne nouvelle, pour le suisse lambda que je suis en tout cas.

Ps: maintenant que j'ai rajouté du gras et un logo ça fait vraiment propagande. Enfin bon, enfin le faire franchement, comme dirait l'autre.

MISE A JOUR : Et voilà http://www.freecall.com qui fait la même chose que Jajah, mais le correspondant n'a même pas à être inscrit ! Bonne nouvelle bonne nouvelle !

(ah zut, pas pu m'empêcher de rehausser finalement le niveau de vocabulaire...)

Ouf, me voilà soulagé. Il faut dire que la vue de la rassurante notice accompagnement le médicament sus-mentionné dans ce billet rassurant ne m'avait pas rassuré.

Cependant, fausse alerte ! Après un mois de prises quotidiennes, absolument aucun effet secondaire à observer.

Moi et ma personnalité continuons donc à constituer la personne drôle, attentionnée et responsable que nous avons toujours été.

A bientôt, pour ceux qui brûlent toujours, et même après ça, d'impatience de me revoir .

Désolé à vous les globbeurs mais j'aimerais vérifier avec vous que vous connaissez le sens de l'expression "le cas échéant". J'ai bien sûr une raison pour demander cet élément de manière si inhabituellement incongrue, information qui, au même titre que le nombre de familles de pommes différentes que j'ai ingurgitées dans ma vie ou le nombre d'interrupteurs dont je dispose dans ma chambre, est classée strictement confidentiel défense sur le glob, malheureusement pour la horde de fieffés curieux que vous êtes.

Merci de répondre au tac au tac et une seule fois, vous pouvez ranger à nouveau l'encyclopédie Universalis que vous étiez en train de sortir dans l'armoire disposée à cet effet.

Le sondage se trouve dans la barre de droite. Je mettrai éventuellement d'autres sondages dans le futur, car mine de rien, c'est assez comique voire sympathique.

Réponse exacte dans quelques jours.

Nous sommes aujourd'hui le samedi 6 janvier 2007. Ayant failli écrire une année de moins, ce qui tout de même aurait été une erreur significative bien que nous ne soyons pas à une année près, je réalise une fois de plus que l'année précédente est écoulée, que l'avant-dernière année est épuisée depuis un an déjà, que l'année prochaine n'est plus que celle qui la semaine dernière serait celle qui suivrait la prochaine, bref que l'année actuelle est celle qui la semaine dernière devrait suivre la courante d'alors.

Je voudrais souhaiter à tous les globbeurs assidus que vous êtes :

• De manger des centaines de glaces chez Berthillon (ou autre si indisponibilité)
• D'admirer cette année encore plus que l'année dernière l'humble miroir de ma personne à travers l'expression des mielleux billets du glob
• De ne pas trop avoir froid, par exemple en suivant mon premier conseil en hiver alors qu'il ne s'applique à priori qu'à la chaude sensualité d'un soleil estival
• De manger des centaines de chocolats savamment cacaotés chez milka (ou autre si indisponibilité)
• D'aimer le clafoutis. Pourquoi le clafoutis ? Parce que tout le monde aime le clafoutis. C'est clafoutant le clafoutis.

Je suis actuellement blotti dans la confortable neutralité suisse. Je n'ai pas comme prévu passé la nuit marquant la venue de la nouvelle année à Paris mais je voudrais rassurer tous les frêles et frénétiques globbeurs avides d'inquiétude ne m'ayant pas vu depuis deux ou trois lurettes : je ne peux pas dire que j'aie passé une soirée désagréable.

Je signale au passage que des clichés ont été rajoutés aux clichés. J'ai hésité à rajouter du clafoutis aux clichés pour faire moins redondant, mais je me suis dit, non, l'originalité, oui, mais pas dans l'excès.

Il fait froid en les temps qui courent, cependant, ayant fait du ski aujourd'hui, hier, avant-hier, je ne me plaindrai pas trop.

Je signale au passage que c'est la première année impaire depuis deux ans. Incroyable.

Bonsoir à tous les globbeurs du soir;

Malgré le lieu signalé de la mise a jour du dernier billet, je suis sûr que plusieurs d'entre vous me croyaient encore à Ramanthuruthu. Eh bien non.

Je suis dans un point-internet dans la ville humide de Venise, et tout cela avec ma chère famille (mes chers géniteurs et mon cher padawan).

Bon, y'a pas à dire, c'est sympa. C'est assez comique et pas mal drôle. Bref, assez cool. J'aurais aussi pu être, par exemple, à paris à la place, et je me dis, là, comme ça, que j'aurais quand même moins eu l'aspect canaux, îles et bateaux qu'on peut distinguer ici.

Je vais mettre quand même mettre une photo aléatoire ci-après :

[ Maxim près d'une plage quelconque, déserte et désolée d'une île de Venise (si, si)... (J'aurais à la limite beaucoup de photos de mon petit frère mais cet ingrat ne me prend pas moi-même.) ]. Ah, bonne nouvelle, j'ai re-un appareil photo, et donc je re-prend pleins de photos. C'est assez tiptop il faut le dire, j'en suis bien satisfait.

Je voudrais souhaiter à tous ceux qui risquent de fêter noël demain soir de fêter un joyeux noël. C'est le premier noël du glob et il est super content, et même super excité j'ai presque du mal à le calmer. Enfin bon je suppose que ça ne l'empêchera pas de gérer sa masse immense de visiteurs (une vingt-quatraine par jour grosso modo).

Bref, n'abusez pas trop sur les bûches et ne mordez pas vos parents si vous devrez les supporter dans une réunion familiale et pseudo-traditionnelle (ce qui d'ailleurs n'est pas mon cas en raison par exemple de l'atypicité de la mienne).

Maxim (depuis quand je signe mes billets moi ? Le rédacteur n'est-il pas spécifié en haut ?)

Le concours musical numéro trois est officiellement terminé ! Inutile dès à présent d'envoyer vos réponses.

Quatorze candidats (je dirais presque seulement) ont dépensé à force de sueur et de privations leur énergie afin de braver les terribles dix chansons qu'il y avait à reconnaitre. Mais il n'en fallait qu'Un, et l'Un avait des cheveux longs.

Bravo à David le chevelu qui signe sa deuxième victoire velue au concours poilu du glob, assurant un humble mais suffisant score de 7,5/10 !

Bien sûr, vous vous demandez tous quelles réponses vous auraient valu un modeste mais mérité 10/10.

Ces réponses, je les donnerai toutes. Rendez-vous ici même dans grosso modo une ou deux heures.

MISE A JOUR (DEPUIS VENISE) : Je comptais, comme à mon habitude, poster ici les réponses complètes et exclusives du concours. Je comptais, comme à mon habitude, révéler sous vos yeux à la fois rétiscents et éblouis le classement final ainsi qu'un tableau somme toute magnifique résumant de manière pratique et succinte les différentes réponses des différents chacuns, et surtout vous faire écouter dans leur version longue (supérieure à un extrait de dix secondes) ces chansons. Cependant voilà des jours que les habitudes sont modulées et que les réponses ne viennent pas.

Sans plus attendre, voici les réponses attendues :

• Pink Panther ou La Panthère Rose - Henry Macini
• Toi Mon Amour Mon Ami - Marie Laforêt
• Welcome To Tijuana - Manu Chao
• Battle With Honor or Humanity (Kill Bill) - Tomoyasu Hotei
• Il buono, il brutto, il cattivo (Le Bon, la brute et le truand) - Ennio Morricone
• Raphaël - Carla Bruni
• Miss. Robinson - Simon & Garfunkel
• La Dispute - Amélie Poulain
• Something - The Beatles
• Belleville Rendez-Vous - M

Et voilà le classement final :

• David : 7,5
• Zoé : 7
• Marie : 6
• Raphaël : 6
• Shika : 5,5
• Juan : 5
• Raphaël B : 3,5
• Simon : 3
• Lucio : 3
• Eric : 2,5
• Thomas : 1,5
• Sarouh : 1,5
• Alex : 1
• Benoit : 1

Je félicite fortement David qui signe ici sa deuxième victoire à un concours du glob ! Bravo dav, en récompense tu auras surement un billet sur ta personne (et cela avant ton anniversaire), ou tout autre récompense honorifique et gratifiante dont n'importe lequel des quidams lambdas habituels serait honoré.

Je ne peux pas comme à mon habitude féliciter ici tout le monde, notez seulement que je ne félicite pas le Raphaël B. breton qui, à l'inverse du Raphaël parisien, n'a même pas su reconnaitre sa chanson, et cela alors même que Zoé par exemple qui est d'ailleurs seconde et qui a fait une bonne performance ici et que donc je gratule de même n'avait même pas de chanson à elle, et ceci n'est qu'un exemple.

6 parisiens, 4 suisses, 1 breton, 1 pseudo-espagnol vivant à paris, 1 américain et 1 inconnu, voilà la composition exacte du cru de décembre 2006. Voilà voilà, rendez-vous au prochain concours, avec une plus grande participation encore je l'espère.

Certes, voilà quelques jours déjà que le concours numéro trois devrait officiellement être terminé. Cependant mettre en forme un tableau de réponses demande un peu de travail que je n'ai pas encore consacré, notamment pour cause de fatigue liée à l'intensité de bacs blancs divers et variés actuellement - qui d'ailleurs sont en passe de se terminer.

Cependant il ne faut pas croire que c'est comme si je travaillais, la preuve, j'utilise mon temps à faire des choses bien plus utiles et profitables à long terme. A savoir par exemple cette video de mon cher petit frère qui par la même occasion signe sa première apparition sur le glob (et qu'aurait-il pu demander de plus classe pour première apparition ?).

Garanti 100% sans effet spéciaux. Je suis désolé pour la piètre qualité de l'enregistrement qui donne une impression de lenteur globale. Cependant je n'avais pour toute caméra que ma webcam ce qui il faut le dire est bien mais pas top. A la limite en temps normal mon appareil photo aurait fait l'affaire (cf la video de catégorie bukowski), cependant le fait est que son écran est toujours aussi peu coopératif (tout noir ou tout blanc, c'est selon ; tout ça pour une malheureuse petite fêlure qui le coupe en deux dans sa diagonale...). La bande-son est faite maison (et ça s'entend).

MISE A JOUR : Ps: J'aimerais préciser à tous ceux (et ils sont nombreux) qui n'ont même pas remarqué le fait que le sabre laser est un manche à balai et que par conséquent la video entière peut-être considérer comme truquée, que les sabres laser n'existent pas en dehors de Star Wars, et que Luc est peut-être Jedi mais qu'il appartient tout de même au même monde que vous et moi. Comme quoi, méfiez-vous des contre-façons (et reconnaissez-moi le mérite d'avoir retouché pendant des heures chaque image de cette courte video).