Nous sommes aujourd'hui le samedi 6 janvier 2007. Ayant failli écrire une année de moins, ce qui tout de même aurait été une erreur significative bien que nous ne soyons pas à une année près, je réalise une fois de plus que l'année précédente est écoulée, que l'avant-dernière année est épuisée depuis un an déjà, que l'année prochaine n'est plus que celle qui la semaine dernière serait celle qui suivrait la prochaine, bref que l'année actuelle est celle qui la semaine dernière devrait suivre la courante d'alors.

Je voudrais souhaiter à tous les globbeurs assidus que vous êtes :

  • De manger des centaines de glaces chez Berthillon (ou autre si indisponibilité)
  • D'admirer cette année encore plus que l'année dernière l'humble miroir de ma personne à travers l'expression des mielleux billets du glob
  • De ne pas trop avoir froid, par exemple en suivant mon premier conseil en hiver alors qu'il ne s'applique à priori qu'à la chaude sensualité d'un soleil estival
  • De manger des centaines de chocolats savamment cacaotés chez milka (ou autre si indisponibilité)
  • D'aimer le clafoutis. Pourquoi le clafoutis ? Parce que tout le monde aime le clafoutis. C'est clafoutant le clafoutis.

Je suis actuellement blotti dans la confortable neutralité suisse. Je n'ai pas comme prévu passé la nuit marquant la venue de la nouvelle année à Paris mais je voudrais rassurer tous les frêles et frénétiques globbeurs avides d'inquiétude ne m'ayant pas vu depuis deux ou trois lurettes : je ne peux pas dire que j'aie passé une soirée désagréable.

Je signale au passage que des clichés ont été rajoutés aux clichés. J'ai hésité à rajouter du clafoutis aux clichés pour faire moins redondant, mais je me suis dit, non, l'originalité, oui, mais pas dans l'excès.

Il fait froid en les temps qui courent, cependant, ayant fait du ski aujourd'hui, hier, avant-hier, je ne me plaindrai pas trop.

Je signale au passage que c'est la première année impaire depuis deux ans. Incroyable.