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mardi 29 septembre 2015

Retour vers le futur

Je remets les archives du GloB en ligne, pour la postérité !

Bonne exploration de mon moi passé !

- Mon moi futur.

PS: J'ai enlevé les chansons des billets qui en avaient, et j'ai remplacé par « chanson du billet: ... ». N'hésitez pas à ouvrir Spotify ou Youtube et de les lire en arrière-plan pour recréer l'expérience Glob © originale.

vendredi 27 mai 2011

Fin du Glob

Ce GloB date de temps reculés. En ce temps, il n'y avait pas encore Facebook, pas encore d'ordinateurs, ni même de voitures. Enfin, à bien y réfléchir, il y avait déjà des ordinateurs et des voitures, mais il fallait les chercher loin.

Il correspondait à celui que j'étais dans les temps où j'étais en Suisse et que je me plaisais à déblatérer de choses et d'autres (enfin, principalement de rien), avec un peu tout le monde. Je l'ai tenu pendant à peu près deux ans, puis je suis allé faire des études à Paris, et j'ai changé, de telle sorte que le glob me correspondait de moins en moins, et j'ai peu à peu cessé de l'alimenter (enfin, mis à parts quelques billets qui justement en annonçaient de nouveaux dans un futur proche...)

L'échéance de mon hébergement arrive à grands pas et je ne compte pas le renouveler comme je l'ai fait les années précédentes. Ce qui signifie que le glob sera hors-ligne dans quelques jours.

Néanmoins, j'aimerais maintenir accessibles certains billets importants pour moi, ainsi que tous les commentaires et le kiwi. Et j'aimerais disposer d'un espace web sur lequel je pourrai déposer des choses et d'autres. C'est pourquoi je vais faire très prochainement une sauvegarde du glob, que je pourrai déposer en l'état sur un nouveau site que je tenterai de faire dans les mois qui suivent.

Vous avez encore quelques heures pour laisser votre patte sur cette sauvegarde historique.

Merci à tous ceux qui m'ont entouré pendant les années du glob. J'ai eu grand plaisir à lire vos commentaires et encouragements au fil des billets, et je vous doit beaucoup.

lundi 21 juillet 2008

echo 'hello world'

Je publierai « prochainement » une nouvelle série de nouveaux billets.

Bon, bon, le temps ne s'écoule pas linéairement sur le glob - loin s'en faut – et vos traits mondains se gaussent déjà à l’idée ô combien plaisante de me faire remarquer le peu de vraisemblabilité que vous accordez au mot prochainement prononcé par ma personne au vu du manque total de nouvelles ici bas ces dernières semaines, mois et autres ouverts du calendrier.

Malheureux ! Imagine un glob qui ne mettrait pas quotidiennement en exergue la relativité du temps ! Imagine-toi, usé par le ballet incessant des nouveaux articles, consultant jour après jour, résigné , insensible et saturé, un nouveau billet incolore et monocorde, produit comme mécaniquement dans les arcanes d'un glob réglé, millimétré, raide et discipliné, canonique et compassé, rationnel et organisé, bref, je te le donne en mille, exactement ce à quoi je donnerais la dénomination de suisse (et ce mot ne vient à plume qu’en connaissance de cause) d’insipide et fadasse.

Le glob sera glob ou ne sera pas. Un espace non ordonnable où même l'échelle du temps peut se comporter comme un x^2*sin(1/x), une courbe du blanc-manger. Un espace où chaque instant un nouveau billet peut prendre vie ou un spam retourner à la poussière. Un espace où le visiteur, sans cesse à l'affut, guette le billet. Viendra-t-il. Viendra t'il pas. Chaque fois un nouveau défi. Quand même mon flux RSS n'est pas assez fiable, une seule technique pour giboyer : rester devant le glob le jour durant durant et presser, seconde après seconde, inlassablement, la touche F5, ouvrant à chaque tentative un nouvel horizon de possibilités, explosante et éclatante pyrotechnie statistique. Bref, ce que tu fais actuellement et qui t'a mené ici.

mercredi 9 avril 2008

Ça peut vous arriver aussi...

C'est au nom de la défense du consommateur que je sors ici ma plume. Toi qui te fais sans cesse avoir. Toi de qui l'on profite sans cesse. Toi dont la seule victoire au Monopoly s'est déroulée le 3 juillet 1983, lorsque, profitant de la fièvre de ton frère, 5 ans et toutes ses dents, tu profites d'un moment de vertiges pour placer les dés de manière à ce que la prochaine case soit la rue de la paix. Bref, toi que ce billet peut aider.

Tu n'as pas encore choisi ton assurance-vie, ou tu l'as choisi sans en lire attentivement les conditions générales. Tu as eu tort.

Car l'aurais-tu fait, peut-être, ô peut-être cette fois-ci ne te serais-tu pas encore fait avoir comme un bleu de bresse.

Ayant reçu hier dans ma boîte au lettres réelle une aguichante publicité pour une assurance-vie, après m'être demandé un "ais-je réellement besoin d'une assurance-vie à 18 ans et, sinon, comment ma banque cible-t-elle ses prospectus ?", j'ai pour ma part éprouvé un certain choc en lisant les conditions mentionnées au dos du sus-dit document...

Vous avez bien lu. Ce qui ne devait être qu'une simple vérification routinière révéla en fait un scandale d'une suffisante ampleur pour faire trembler ma banque, qui entre nous soit dit n'avait pas besoin de cela ces derniers temps. Je suis assuré contre (presque pas) tous les accidents sauf...

Choquant, n'est-ce pas ?

Cher consommateur, te voila prévenu. Et n'oublie pas que les lotissements rouges et oranges sont les plus avantageux.

La minute publicité :

voir la photo en entier et en haute résolution...

(Non, je n'ai pas été payé...)

mardi 1 avril 2008

Le déserteur

Voilà le huitième mois de prépa qui s'annonce. Voici l'heure du bilan pour le retour du printemps.

Bien sûr, j'ai fait la connaissance de personnes très sympathiques.

Bien sûr, j'aime l'ambiance qui règne à Paris.

Bien sûr, je m'amuse bien ici et avec la classe certains bons moments comme notre petite virée de ski à la Toussuire me furent fort profitable.

Mais il faut me rendre à l'évidence, le bilan penche trop vers le négatif. Ce travail harassant. Ces bruitages stupides et agaçants. Cette pression insoutenable et toujours soutenue. Le prof de maths corrigeant du jour pour le lendemain nos DM en exigeant chaque fois un volume de travail accru (ou si ce n'est le volume qui change, c'est donc sa masse volumique). Ce cochon tueur qui sans cesse me blesse.

Et tous ces résidus arboricoles jonchés de triples intégrales et autres composantes de ce que tout ce que l'homme dans sa folie scientifique a produit de plus abstrait et de plus barbare.

Je rêve de fleurs, de poésie, de philosophie, de méditation, de mers de littérature, d'océans de vie et de poissons... Pourquoi la science quand on a l'amour ?

Adieu donc brillant avenir ; adieu veau, vache, cochon, couvée ; adieu sauvetage de l'humanité ;

Je me fais anachorète des océans. Je me fais poissonnier.

J'mendierai mon poisson,
sur les routes de Suisse,
de Gstat à Saint-Moritz,
et j'dirai aux bisons :

refusez d'y aller,
refusez donc la laisse,
n'allez pas aux DS,
refusez de vous lever des l'aube surtout quand on a perdu une heure pendant le week end dernier.

(dernier vers à chanter très vite pour bien caser les syllabes dans le rythme ; ayant essayé, je peux vous dire que ça fait quelque chose comme refsezdvoulvédlaubesurtou kandonaperduneurpdenlwiken dernier.)

(comment-ça, parler à un bison n'a pas de sens ? Et la Rime, hein ? La Rime ? Vous connaissez, hein, la Rime ? On fait moins le malin, hein ? N'est-ce pas ? Non ? On fait moins le malin ? Hein ? Ouuuh... )

jeudi 31 janvier 2008

Nouveau locataire

C'est en me levant ce matin que je le vis. Ô rage ô abreuvoir. 'Manquait plus que ça.

Je pensais que j'en avais fini avec ceux de son espèce. Mais, las ! Si tel le perfide tamanoir trapu - Myrmecophaga tridactyla - il brillait par son absence, ce n'était que pour me faire relâcher garde.

Il était pourtant subtil, étouffé, illisible, inapparent, indécelable, indistinct, infime, indiscernable, insaisissable, insignifiant, subtil, invisible, minime, minuscule voire petit. Mais vous me connaissez. Du moins, peut-être pas tous dans ce domaine mais au moins je me connais - et la question n'est pas là. Sitôt apparu, il a fallu que je le triture dans un vain espoir que je savais pourtant déçu d'avance que l'heure de son départ coïnciderait à peu près grâce à cette procédure avec celle de son arrivée. Sot que je suis... Mon intervention, ainsi que d'aucuns l'auraient prédit d'un air goguenard et triomphant, pastiche d'un m'as-tu-vu vantard à se faire lever les huées d'une foule massée sur la place principale de Strasbourg, ne fit qu'empirer la chose, ce qui ne manqua pas de rendre à l'inaperçu toute sa visibilité.

Tout semble perdu pour moi, et, me direz-vous, je n'ai plus qu'à me retirer du commerce des hommes, à croupir en anachorète reclus dans un ermitage lointain et définitif. Et vous auriez presque raison. Presque car, ne vous déplaise, je fis enfin la découverte de la substantifique moelle. Celle-là même qui de tous mes soucis déjà a fait un mauvais souvenir.

Mais je vous vois languir, et plutôt que de perdurer inutilement mon allocution, je citerai plutôt dès maintenant l'objet de mes joies. Pour enlever les boutons, rien de tel que Photoshop. La preuve.

Je vous laisse béats. Bonsoir.

PS : Je crois que personne ne remarque la subtile blague principale du billet, à savoir ce que j'ai effectivement enlevé sur la photo précédente. Je le précise donc ici : il vous faut jouer au jeu des différences.

dimanche 13 janvier 2008

Blindtest IV

Sans en dire d'avantage et sans plus attendre voici voilà le Blindtest numéro quatre ! Depuis le temps que vous en rêviez, Maxim l'a fait pour vous. Je sens déjà vos oreilles frémir de joie, vos mains sont moites et fébriles, oui, c'est normal, c'est l'effet Glob!

Cliquez là pour avoir le formulaire ----> Cacher le formulaire

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Vous avez 2 semaines pour reconnaître 10 chansons avec artiste (1/2 point) + titre (1/2 point).

Les résultats seront révélés le dimanche 27 janvier à 18h18.

Que le plus tordu triomphe.

jeudi 3 janvier 2008

Virtuels vestiges

On me reproche de ne pas poster de billets ces dernières semaines. Ces commentaires parfois désobligeants m'ont appelés à la réflexion suivante.

Rien ne résiste à l'action du temps. Des monuments humains érigés dans un vain espoir de conférer aux hommes et à leurs dieux leur immortalité, aux nobles montagnes qui ont toujours été présentes à la mémoire collective, tout s'érode. Bon. Fait acquis. Flex.

Mais alors je me disais que si les monuments humains s'estompent avec tant de "transcendante poésie", c'est tout de même dommage que l'internet n'en fasse pas autant. Car certes l'internet s'érode et se vieillit; cependant, une erreur 404 ou une redirection vers un site "à vertus non-catholiques" ne sont-ils pas par leur brutalité, par leur uniformité, par l'absence de transition, dans une certaine mesure moins appréciables que les ruines carthaginoises ? N'apprécieriez-vous pas tout autant que moi des pages web qui s'effriteraient, qui se décoloreraient, qui se déchireraient, qui se retoucheraient au fur et à mesure que les hordes de millions de visiteurs les consulteraient quotidiennement ? (je suis pas sûr que cette dernière observation s'appliquât au glob).

Voilà à quoi je pensais hier soir pendant une bonne vingtaine de secondes au moins et je m'étais dit que faute de mieux je finirais par en parler sur le glob. Alors, chose dûe, voilà le glob tel que vous auriez pu le voir dans 70 ans, si je l'avais d'ici là laissé tomber en désuétude et si l'Internet était parfait - enfin, était d'une douce imperfection.

Dis, vieux glob

Et encore, je me trouve bien optimiste. C'est pratiquement lisible. Entre nous soit dit, ça ne donne pas envie de laisser tomber le glob en désuétude.

PS: By jove, serais-je le seul à me faire des réflexions de natures si essentielles ?

Bon allez, bonne année.

vendredi 28 décembre 2007

Des nouvelles d'en Haut

mardi 18 décembre 2007

Ce GloB est intelligent.


...pourtant, si le niveau de l'administrateur est tel celui du GloB, alors le GloB ne doit surement pas remplir l'objectif 2.
Oups... Zut de zut... J'ai malencontreusement changé mon mot de passe...

PS: C'est moi qu'ai tué Kennedy.
Non, c'est lui.

mardi 20 novembre 2007

Après plusieurs ô combien longues années dans la doucereuse monotonie convenue d'une genève rangée dans un providentiel sépia intemporel...

... quelques jours de galère parisienne, ça vous refait un homme.

PS : Surtout depuis le Vélib'. Et mon passe navigo.

lundi 19 novembre 2007

Pourquoi prendre le Vélib ? (ou Moustache II : Le Retour)

Vous aviez envie de prendre le métropolitain malgré les grèves ?

Maintenant plus.

lundi 22 octobre 2007

Frankly...

Franck.

Franck.

Vous eussiez supposé un caractère facile, niais et débonnaire à cet honnête vieillard essentiellement gobe-mouche, et vous en eussiez été la dupe, comme nous tous sur le GloB, où jamais personne n'avait examiné le front observateur, la bouche sardonique et les yeux froids de ce vieillard dodeliné par les vices...

Lui de qui l'air simplet le rendait si innocent...

Lui de qui la pleutre mine prédestinait à si peu de choses...

Lui de qui la bénine naïveté faisait rire gras...

Lui de qui les réflexions amorphes, veules et lymphatiques laissées sur le kiwi étaient si semblables à une loche...

Personne, même le plus imaginatif des fous, n'aurait pu prévoir ce que rien ne laissait entendre ; ce que Franck transmettrait, par l'intermédiaire d'un clavier pourtant si commun, en cet auguste jour du jeudi dix-huit octobre de l'an de Grâce deux-mil sept Anno Domini.

Fût-ce l'inclinaison de la Lune ? Les marcs de café ? La Grâce globbesque ? Le divin claffouti ? Les échelles à treize barreaux, les fers à cheval et autres pattes de lapins diverses ? Le billet en lui-même ?

Ou fût-ce tout simplement le onzième anniversaire jour pour jour et heure pour heure du passage à la numérotation téléphonique à 10 chiffres en France ?

Toujours est-il que ce même petit et misérable personnage laissa, c'est un fait, un des si ce n'est le commentaire le plus cocasse caustique et drolatique de l'histoire du glob.

Oyez, braves gens ! Et qu'on se le dise !

dimanche 14 octobre 2007

Une histoire ampoulée

Je juge l'évènement duquel il m'a à l'instant été donné d'être témoin assez étrange et singulier pour que je lui confère place ici.

C'est assez fou. Je travaille tranquillement dans le salon depuis quelques heures sans me douter de rien. Quand tout à coup et sans aucune raison apparente, j'entends ce que j'identifie à première vue comme un bris de verre en provenance de la cuisine. Stupeur tout de même. Je suis seul comme un anachorète galeux et il n'y a absolument aucune raison d'entendre un bruit quel qu'il soit en provenance d'une pièce dans laquelle je ne suis pas rentré depuis quelques heures.

Je vais. Qu'ouï-je ? Que cherchèje ? Que trouve-je ? Je trouve dans le noir du verre par terre. Je met dix secondes à réaliser qu'il y a aussi un objet métallique cylindrique par terre. Je met vingt secondes à réaliser qu'il s'agit d'un pas de vis d'ampoule. Je me demande trente secondes d'où ça peut bien venir. Je lève la tête. Plus d'ampoule, plus de pas de vis.

Quelle est la probabilité qu'un verre posé en équilibre tombe au bout de quelques heures ? Et maintenant, quelle est celle qu'une ampoule fixée tombe avec son pas de vis au bout de quelques semaines, bref qu'une lampe se déchire spontanément en deux ?

Il se passe des choses étranges.

Ps: bon, si on veux être un peu pointilleux, je n'ai pas encore les outils physiques pour répondre à ce genre de question, mais je dirais qu'il y a forcément dû y avoir perturbation extérieure du système à l'équilibre. Le problème étant que : la porte la fenêtre étaient fermées. Moralité : un voisin a dû faire tomber une petite cuillère quelque part.

Ps 2. Calembour du jour. Moralité vaut mieux que mort à la guerre.

mercredi 10 octobre 2007

To Do list : Ecrire sur le glob

Je pourrais parler du fait qu'à la surprise générale j'ai pas mal de mal en mathématiques et physique ce qui est tout de même l'essentiel de ce à quoi je suis censé passer mon temps mais après tout non seulement je pense qu'il n'y a rien de définitif et que ce n'est qu'une insignifiante question de temps mais de surcroît je ne compte absolument pas parler d'éléments de cet ordre sur le glob car non, le glob se doit de respecter les Principes Premiers de sa Création. Après tout, trop d'écrivains ont l'impression de n'écrire que des banalités. Au moins moi ce n'est pas qu'une impression.

Pour développer un peu, sujets-types pas pour le glob :

  • La physique, sauf dérogation
  • La métaphysique, sauf dérogation
  • La scholastique, sauf dérogation
  • Le pratique, sauf dérogation

Sujets-types glob :

  • Parler littéralement de la pluie et du beau temps
  • Se demander si les castors lapons sont hermaphrodites
  • Se demander si on s'est demandé tout ce qu'on pouvait se demander pouvant potentiellement n'apporter absolument aucune information pratique.

Exemple d'utilisation du premier sujet, sujet classique mais ayant fait ses preuves en temps voulu ou instable :

Ces jours-ci la fourbe Paris alterne froid glacial et soleil d'été et vice-versa de façon imprévisiblement chaotique. A matière d'exemple, je commence à avoir suffisamment d'expérience pour ne pas me fier une seule seconde au soleil qui rôde aujourd'hui. Ce qui peut sembler un peu paranoïaque est en fait tout à fait raisonnable quand on sait les déconfitures annoncées par ce type de temps.

Sujets deux et trois laissés en exercice, je ne vais pas commencer à tout faire ici.

J'ai pour principe de n'accorder que peu d'importance au physique hormis le mien mais il me faut pourtant retourner en travailler. A bientôt.